Indicatif ou subjonctif ? |
Doit-on dire « Il aurait fallu qu'ils sachent leur texte » ou « Il eût fallu qu'ils sussent leur texte » ? Simple question de standing lexical, car les deux formulations sont correctes.
Maurice Grevisse, auteur de l'ouvrage Le Bon Usage affirme : « Il importe que la langue écrite ne s'éloigne pas trop de la langue parlée [...]. J'estime qu'il est vain, qu'il est dangereux, de se cramponner à des tournures tombées en désuétude, et que céder un peu permet de résister beaucoup. » Voilà qui en rassurera sans doute plus d'un !
En pratique, en matière de concordance des temps, l'oreille est souvent meilleure conseillère que l'application mécanique d'une règle dogmatique (du moins pour ceux dont le français est la langue maternelle). Néanmoins, certaines fautes, fréquentes, méritent d'être signalées ici.
Ainsi, après que doit impérativement être suivi de l'indicatif : « Après que tu es parti » et non « Après que tu sois parti ».
Maurice Grevisse, auteur de l'ouvrage Le Bon Usage affirme : « Il importe que la langue écrite ne s'éloigne pas trop de la langue parlée [...]. J'estime qu'il est vain, qu'il est dangereux, de se cramponner à des tournures tombées en désuétude, et que céder un peu permet de résister beaucoup. » Voilà qui en rassurera sans doute plus d'un !
En pratique, en matière de concordance des temps, l'oreille est souvent meilleure conseillère que l'application mécanique d'une règle dogmatique (du moins pour ceux dont le français est la langue maternelle). Néanmoins, certaines fautes, fréquentes, méritent d'être signalées ici.
Ainsi, après que doit impérativement être suivi de l'indicatif : « Après que tu es parti » et non « Après que tu sois parti ».
En revanche, certaines locutions sont toujours suivies du subjonctif. C'est notamment le cas d'afin que (« Afin que tu saches »), à moins que, avant que, bien que, de crainte que, encore que, jusqu'à ce que, pourvu que, quoi que.
Parfois, indicatif et subjonctif sont tous deux envisageables, mais ils insufflent une nuance dans le degré de certitude : « Je vérifie que la lumière est éteinte » sous-entend qu'elle l'est ; « Je vérifie que la lumière soit éteinte » trahit un léger doute.
(Pour en savoir plus : 1001 secrets de la langue française, Prat éditions)